Fury, +++++ ♥

 

La Seconde Guerre Mondiale sous un autre angle, tant sur sur les hommes que la lutte – Des combats de chars d’une intensité rarement vue au ciné – Sans concessions.

Brad Pitt en maître de guerre. Hors-norme. Rien à voir avec Aldo Raine d’Inglourious Basterds.

Gravité, suspense, boucherie. Un film de guerre avec un casting qui ne lui enlève rien de son attrait. L’incarnation de ces hommes, pour qui dans leur tête, il n’y a qu’une chose qui compte, la mission, est respectée.

Tous les dangers possibles liés à une mission de la sorte ont l’air d’avoirs évoqués. Les réussites comme les échecs, les instants scabreux, les moments de doutes, les choses de la vie d’hommes et de soldats, les hommes et la confiance en leur Sergent, et surtout, la vie à plusieurs dans l’exigu ventre d’un tank, leur foyer, qui à tout instant pouvait devenir leur cercueil.
S’accorder un instant de répit (dedans ou à l’extérieur), donc baisser sa garde est synonyme que cela puisse être un répit très prolongé.

Ce film est sale, suinte la mort, mort pouvant venir de toute part, cela ne s’arrête jamais. Dans Fury, on comprend encore mieux le fait qu’en pareille circonstance, il faut tout le temps être sur ses gardes et quand surgit un ennemi bien plus lourdement armé, vous spectateurs, vous avez intérêt à bien river vos yeux sur l’écran pour voir comment sans réactivité, hargne, et surtout confiance ainsi qu’abnégation, ces hommes seraient fichus en moins de deux.
Putain de chars d’assault Panzer ! –(quelle scène !!!!)-

Ce film de guerre axé surtout sur les combats de tank et se déroulant sur le territoire allemand accroche, surprend, bouscule, il y a de la tension du début à la fin.

Attention les oreilles !
Tout simplement fort et époustouflant. Fort risque de sortir secoué et groggy de la salle.

Il n’y a pas si longtemps, un autre film de guerre m’avait fait cet effet, il s’agit de Du Sang et des Larmes. Autre temps, autre guerre certes, mais l’intensité dans ces deux films sont telles que j’ose comparer leur contenu.

Jusqu’à la mort ? De toute façon, il semble n’y avoir guère une autre issue. Ils ont signé pour la gagner cette guerre, traquer et détruire l’ennemi jusqu’au dernier.
La question que vous risquez de vous poser tout du long du film est : « Y en a t-il un qui va s’en sortir de ce merdier ? »

Réponse au bout des 2h15 du film, qui défilent très vite. Mais indice. Cette dernière scène, ce calvaire pour les soldats des deux camps. -(Whaouww !!!)-

 

« Les idéaux sont pacifiques, l’Histoire est violente »

 


 

@cineprochereviews