L’étudiante et monsieur Henri, ++++

 

Une plutôt gauche pas aidée – Un sympathique grognon sénile – Un plan machiavélique.

L’ours mal léché versus La p’tite jeune mignonne comme tout. Une formule qui fonctionne bien.

Situation assez cocasse qu’est celle de Constance. « Petite provinciale » débarquant à Paris pour conquérir le monde musical avec pas mal désinvolture, mais qui après de sérieux revers, se voit contrainte d’accepter un petit arrangement entre gens désespérés pour ne pas trop perdre la face.
Si un petit air de La Bohème de Charles Aznavour vous passe dans la tête après avoir lu le texte précédent, tant mieux !

On sent le style très théâtral – ce qui n’est pas plus mal – dans ce sympathique film aux airs de feel-good movie français au sein  duquel on appréciera un humour acerbe fait de petites piques et de répliques toujours bien placées, ainsi que la tournure des événements pas vraiment maîtrisée due à ce manipulateur de vieil homme. Bien sûr, le tout est bien porté un quatuor d’acteurs très très bien trouvés.

Ce serait une erreur de penser que L’étudiante et monsieur Henri soit un film uniquement de plein de bons sentiments avec un vieil homme que l’on a du mal à détester et une jeunette à qui on souhaiterait que des bonnes choses. La complexité des sentiments, surtout les montrer, et la volonté d’atteindre un but sont deux thèmes encore plus marquants dans le film. 

C’est une comédie permettant de passer un agréable moment en compagnie de personnages simples et attachants qui pourraient être monsieur et madame tout le monde, elle est positive, se regarde tranquillement et fait réfléchir sur sa propre personne.

Bon film, bonne toile !

 

  • Adaptation cinématographique de la pièce de théâtre éponyme créée en 2012 par le réalisateur du film Ivan Calbérac.

 

@cineprochereviews