Les enquêtes du Département V 2 : Profanation, ++++

 

Ascendant – Classe sociale – Graines germées.

Il n’y a rien à faire, ils sont aussi très forts les scandinaves pour le polar et les thrillers sombres.

Deux personnages complémentaires façon Sherlock Holmes-Watson mais en moins glamour, spécialisé dans les crimes non résolus.
Ils sont authentiques tout comme ce film aux tendances Orange mécanique sauce scandinave, qui à travers des flashbacks, nous fait vraiment plonger dans l’enquête, « l’exutoire. »

Et malgré nous, on entre en totale immersion dans cet antre du mal qu’est ce chapitre 2 des Enquêtes du Département V*. Car avec du recul, on peut déterminer qu’il ne s’agit pas là d’un énième thriller, mais « d’un deux en un » plutôt bien fichu.
Car avec sa bonne intrigue faisant travailler l’intelligibilité du spectateur – s’il accroche – , il y a une très large place faite sur la personnalité du ou des criminels. Un peu comme dans la série Esprits Criminels où on fait de sorte de comprendre d’abord le criminel pour plus facilement remonter à lui et non s’axer uniquement sur son crime.

Moins intense que Millenium peut-être, mais tout aussi sombre et glauque. Comme pour les films britanniques ayant un identité forte, les films scandinaves ont aussi la leur. Pour les polars, la noirceur s’y trouvant se calque sur la lumière hivernale de la région. Souvent terne et humide, l’obscurité est le ton qui ressort le plus souvent, et cela colle bien aux intrigues des films, pourquoi faire autrement.

Bon moment de cinéma. Mais il y a fort à parier qu’il ne plaira à beaucoup, tant pis pour eux.
Un grief toutefois. Le fait que le premier épisode ne soit sorti qu’en e-cinema.

Bon film, bonne toile !

 

  • Adaptation cinématographique du best seller de Jussi Adler-Olsen.
  • * Le premier Miséricorde est passé que dans le format e-Cinéma, un semaine avant la sortie sur les toile de Profanation.

 

@cineprochereviews