Daddy Cool, +++++

 

Zik, de la bonne – Du rythme – Une époque, très belle, même si pas très avant-gardiste.

Mark Ruffalo en roue libre mode anti-conventionnel, incontrôlable comme dans New-York Melody impressionne et dans un film valant le détour.
Chaque personnage apporte un supplément au film faisant qu’on le dévore des yeux, jouissif.

Le film est axé sur un personnage atteint de bipolarité, qui ici, est traitée avec un regard bienveillant, de façon positive. Cela se ressent à travers l’histoire de ce mari et père aimant, passionné qui doit conjuguer, du jour au lendemain, la reconquête de sa propre vie et être à la hauteur de cette chance qui lui est offerte. Il doit prouver qu’il peut être à la hauteur de cette nouvelle donne : sa femme qui a pris ses distances avec lui, lui fasse tout de même confiance – cas de force majeure oblige – en lui laissant la garde de leurs deux filles, alors qu’elle ne le devrait pas.

Daddy Cool est un film profond, sans être gnan-gnan, sur la maladie, la confiance, la relation paternelle, les conflits familiaux, ponctué d’un peu de dramatique, mais surtout de positivité. C’est un beau portrait d’homme qui nous est tracé dans ce film.
De mémoire, il est rare que l’on soit triste, pas même un seul instant !

 

  • P.S :  La bande est agréable car la musique est celle des années 70, l’une des meilleurs décennies musicales (- avis très personnel -).

 

@cineprochereviews