Dior et moi, ++++

 

Ne pas s’attendre à un documentaire purement biographique – Oscille entre le passé et le présent – Un backstage dont on ne se lasse jamais, quelle que soit la maison de création.

Même s’il ne s’agit pas vraiment d’un documentaire sur la personne de Monsieur Dior, il est très intéressant, car, c’est un très gros focus sur la création Haute Couture et sa génèse. Son plus, est surtout le fait qu’il soit axé sur les relations entre le créateur et l’Atelier des « Petites Mains » et qu’il nous embarque dans les coulisses de la prochaine collection du remplaçant de John Galliano, Raf Simons (plus discret et classique), à travers une course contre la montre assez effrénée, mais pour ce dernier point, c’est du classique dans cet univers.

Atypique ! Une voix off et des plans caméra qui nous plongent au cœur de la vie de la maison Dior, vraiment comme si nous y étions, et parfois même, on se retrouve être comme à la place ou à côté de monsieur Dior qui s’y promènerait tout en nous racontant son histoire.

Un univers du monde de la Haute Couture, qui prouve que le luxe se vit différemment, et on comprend que tout est affaire de personnalité. À la Maison Dior, contrairement aux pubs télé clinquantes, on découvre des personnes simples œuvrant pour la beauté du textile avant que le tout soit transformé en bling bling pour la publicité et certains clients. Il faut vendre !

À voir et pas qu’une fois, car il raconte l’histoire un homme et le patrimoine exceptionnel qu’il a laissé à la France, au monde de la création, surtout à la Femme et pour aussi voir ou découvrir le travail des directeurs artistiques qui prennent la relève, comme Raf Simons ici, et s’échinent à perpétuer le savoir-faire du maître Dior.
Héritage parfois pas forcément évident pour certains, mais ici, tout va bien !

Bonne toile !

 


 

@cineprochereviews