Les Innocentes, ++++

 

Humanisme – Dévotion – Abnégation.

Une autre facette peu glorieuse de la guerre, plus précisément de l’après-guerre, c’est cela que la réalisatrice nous fait découvrir en s’inspirant de ce fait historique qui s’est déroulé en Pologne et peut-être ailleurs.

On en ressort avec une boule au ventre.
Compliqué ! Le film est grave et pourtant tout est fait pour adoucir la présentation des faits. En effet, lesdits faits sont retranscrits de façon très singulière avec beaucoup de sobriété, comme le film Le Ruban Blanc, c’est fait avec beaucoup de finesse. Mais que c’est compliqué… surtout de ne pas ressentir de la colère quand on se met à imaginer le calvaire, que dis-je, l’enfer en deux temps qu’elles ont subi.

Le film met aussi en avant le courage d’une femme qui s’est lancée au secours de personnes censées être intouchables de par ce qu’elles représentent, mais dont les fauves masculins se fichent. Je vous rassure, il n’y a pas que de la gravité dans ce film, et heureusement.

Les Innocentes n’est pas un film réalisé pour être beau ou être contemplé, il existe pour informer, pour enrichir les connaissances des spectateurs et spectatrices, mais aussi pour aussi pour alerter, car il faudrait vivre sur une autre planète pour penser que ce type d’acte n’existe plus. Le problème est qu’avec tous les conflits existants, ce sera comme d’habitude, les faits qui actuellement sont étouffés ne seront révélés que….bien trop longtemps après !
Bon film !

 


 

@cineprochereviews