Comme des bêtes (VF), +++++

 

⌈   Curieux – Bien organisés, débrouillards et ingénieux – À la guerre comme à la guerre   ⌋

« Je suis un chat, personne n’est parfait »

Les situations comiques sont nombreuses – des barres de rires non stop – mais les dialogues sont encore plus fous dans cette animation qui exploite à merveille le double sens de lecture.

« Je ne parle pas de tendance résidentielle chez les hipsters »

Avec un lapin, façon Olivier Besancenot, très porté sur la…révolution – très teigneuse bête que l’on pourrait situer entre le méchant de la pub d’Orangina et un des lapins crétins – mais aussi très bien dans son délire : « Trop beau. Trempé, mais stylé » + une meneuse à laquelle il ne faut surtout pas se frotter. en fait tous les personnages sont parfaits et les mises en situations sont plutôt juste dans leurs représentations, bien sentis et fortement intéressantes.

Il y a un peu de clichés, mais ils sont très intelligemment et subtilement exploités. Dans Comme des bêtes, ce sont les personnages féminins qui font le show et les plus petits sont toujours les plus hargneux et teigneux. En gros, les féminines sont très sérieuses et dégourdis et les masculins, très gamins, pas très murs, pas très dégourdis.

Les gamins vont adorer les situations comiques et les adultes, pareil mais, aussi et surtout, les dialogues. Fendard. Oh oui ! C’est un bon gros délire. Ils ont été dingues les créateurs.
Détente assurée ! Le seul grief est pour la durée. Juste dommage que cela soit si court. Probablement le meilleur film d’animation – classé dans la catégorie détente et le relâchement pure – de cette année.

 

  • p.s : Petite surprise. Tout n’est pas dans la bande annonce, qui certes est très éloquante, donc on se fait vraiment plaisir à découvrir et à suivre cette aventure.

 

@cineprochereviews