Valerian et la cité des mille planètes (V.O-2D), +++

 

⌈   C’est beau – Bien fait – Les fans auraient peut-être préféré des acteurs plus proche de la bédé   ⌋

Une aventure remuante, attractive visuellement, menée par un duo de teen aventuriers, oui de très jeunes aventuriers, bien plus que dans les BD. Mais ça, ça passe encore.

Avec Valerian – au cinéma et sans avoir lu en profondeur les BD – c’est plonger dans une histoire avec une trame pas évidente, qui manque d’intensité, mais avec du bon goût côté bande son… et c’est déjà ça !… Ha ! J’oubliais les longueurs !
Les décors donnent beaucoup trop l’impression que tout, vraiment tout est synthétique. Il y a comme un manque de relief.
Avec l’exploitation à fond de la réalité virtuelle, on nous en met plein les yeux, mais on s’y perd un peu dans toute cette profusion, surtout entre le vrai et le Fake. Il faut bien suivre !
Heureusement qu’il y a la scène avec Rihanna (Bubble). Inutile de vous dire que cette scène est…, enfin, elle réveille un peu, mais surtout calme toute cette empilage de scènes d’action… en début de film.
Bon, au bout d’un moment, on sent bien que l’on a affaire à une fable humaniste mode SF et avec tout cela, une romance trop présente, pour dire qu’il s’agit d’une aventure où l’action est au cœur du film. Il y a aussi le fait que l’intrigue alambiquée, se dévoile avec trop de fadesse à la fin. Et oui, comme d’hab, l’épilogue est foiré.
Toutefois, il y a de fortes chances que vous appréciez la maturité de Laureline jouée par Cara Delevingne, devenant ainsi le personnage le plus intéressant du film.

Donc, mitigé. C’est sympa, mais au prix de la place de ciné et sans ma carte ciné, j’aurais un poil grincé des dents. Donc, oui ressenti mitigé. Il s’regarde, même sans que cela soit l’extase !
Bon film, bonne toile !

 

  • Adaptation libre de la BD Valérian (PAS LU).
  • p.s :  Un constat, plus sur le fond que la forme. Des civilisations dans 400 ans pas trop éloignées de celle d’aujourd’hui, avec une histoire qui malheureusement se répète.
    L’humain est décidément un gros parasite compliqué à éradiquer.
  • p.s : En regardant Valerian, il m’a été compliqué de ne pas penser au Cinquième Élément. On se dit que finalement cela a été assez facile pour Luc Besson de trouver l’inspiration côté décor, univers et personnages quand comme il le dit lui-même, Valerian est une bédé qui a accompagné son enfance depuis ses dix (cf : lalsace.fr). Loin de moi de lui faire un procès d’intention, mais….

 

@cineprochereviews