Escobar, +++-

•Sortie France le : 18 avril 2018
•Synopsis et bande-annonce : escobar (via SND/YouTube)
•Chronique :

 

—  Fin stratège – « Philanthrope » émérite – Carnassier qu’il ne fallait surtout pas blesser, sauf si vous n’aviez pas peur que la nature profonde de l’homme – sa seconde nature – se retourne contre…VOUS  —

Escobar c’est du genre : « Sans foi ni loi » sauf pour l’argent peut-être, mais aussi une bonne matérialisation du fameux « No pain No gain. »

Biopic pour rafraîchir la mémoire ou apprendre qui était cet homme et ce qu’est une organisation de narco-trafiquants, Escobar s’avère être un excellent cours de rattrapage.
Des méthodes radicales plutôt rudimentaires mais bien originales pour atteindre un objectif, découvrir ce que sont des Sicario, le jeu du chat et de la souris mais avec des règles quelques peu revisitées, c’est tout un univers parfois trop fantasmé que nous révèle ce film.
Sans complexe, du toupet, impétueusement filou, le ménage bien fait, oui, on découvre cet homme qui était aussi très pragmatique, intelligent et avec pas mal d’humour, mais surtout, qu’il avait un petit côté psycho-rigide quand même. En effet, il n’aimait pas les contrariétés et ne faisait pas dans la dentelle quand on lui en créait : « Le Respect », le nerf de sa guerre, c’était important pour lui.

Présentation parfois peu glorieuse d’un baron – incarné par un acteur qui fait sensation – et d’une vedette de la télé qui s’en était amourachée – interprétation là aussi juste par l’actrice, mais peut-être un peu cliché côté représentation de la femme  latino – le récit de ces deux destins liés dont les chutes furent vertigineuses est certes bien abrupte et emprunt de cruauté, mais moins virulent que prévu.
Moins virulent car il manque un petit truc…plus de violence encore, question d’avoir affaire à un biopic bien frappé sur un personnage hors du commun.
En fait, on ne ressent pas vraiment la sensation de surprise que la bande-annonce nous vendait. Il y a comme une promesse non tenue de ce côté là. Pour tout le reste : ses « amitiés », ses amours – surtout ses enfants – ses emmerdes, rien à dire au top. Bonne toile !

 

  • Adaptation cinématographique de l’autobiographie de « Amando a Pablo, odiando a Escobar » (Aimer Pablo, haïr Escobar) de Virginia Vallejo, une journaliste qui avait eu liaison avec Pablo Escobar.
  • p.s :  Conseil ! Faites-vous d’abord le film Barry Seal : American Traffic dans lequel vous verrez les probables début de Pablo Escobar. Vous pouvez aussi regardez la série Narcos (Pas Vu), dont le film serait assez apparemment proche côté intensité et actes.

 

@cineprochereviews