Galveston, +++-

•Sortie France le : 10 octobre 2018 // Vu le : 23 octobre 2018
•Synopsis et bande-annonce : galveston-vostfr (via The Jokers/YouTube)
•Chronique :

 

—   Des dés pipés d’entrée – Pas de chichis – Noir c’est noir malgré une lueur d’espoir   —

Crue et cruelle, la vie et ses aléas où l’on prend ce qui vient comme cela se présente à soi, Galveston ce n’est pas du grand cinéma. Non, mieux ! Un bon thriller américain bien sombre, le genre dont l’intrigue vous happe, vous captive comme quand on lit des livres avec le même genre d’atmosphère, mais surtout le type de livre qui décrit la vie dans une certaine Amérique, la rurale, celle loin de la lumière des grandes villes, voilà ce à quoi vous aurez – entre autres – droit en allant voir Galveston.

Deux vies et le destin qui s’en mêle. Une fleur fragile qui doit s’épanouir au risque de trop vite se faner et un – avec son passé que l’on peut aisément deviner – le genre à qui il faut éviter de chercher des noises, sont deux des trois personnages de ce film qui donne parfois des noeuds au ventre à son public. La noirceur de ce monde, le troisième personnage, ne semble plus surprendre qui que ce soit et la lueur d’espoir – dans ce lieu glauque rempli de solitude – incarnée par les actes d’un homme qui‎ se serait donné comme mission de tirer sa révérance par un acte salvateur, ne change malheureusement pas grand chose.

Galveston, un road movie sombre dans cette fameuse grande Amérique qui ne l’est pas assez quand on a la mort aux trousses, un thriller qui comme il s’y emploie avec ses personnages en fuite, met valeur les grands paysages et la musique de ce pays. Mais surtout, il n’hésite pas à s’attarder sur des lieux comme les hôtels dans lesquels se « refugient » certains habitants de cette Amérique profonde, la rurale.
L‘intrigue est une chose, mais c’est l’environnement et la musique d’ambiance qui accrochent le public. Mélanie Laurent qui retranscrit ledit environnement avec ce qui ressemble à beaucoup de justesse, donne l’impression qu’elle connaît mieux ces lieux que son pays natal, tant il ne semble pas y avoir de faille. Bon film !

 

  • Adaptation cinématographique du roman éponyme de Nic Pizzolatto paru en 2011 (Pas lu).

 


 

@cineprochereviews