Brooklyn Affairs, +++-

•Sortie France le : 4 décembre 2019 __ Vu le : 11 décembre 2019
•Synopsis et bande-annonce : brooklynaffairs-vostfr (via Warner Bros/YouTube)

Chronique :

 

Gros bonnet  Petit bras — Belles emmerdes …

Un déglingué du cerveau, une fille noire, tous deux ne ne nagent pas dans le bonheur dans cette ville en mutation et comme si ce n’était pas assez comme problèmes, ils s’en rajoutent.
Brooklyn Affairs étonne par certaines thématiques qu’il aborde, thématiques multiples qui sont parfaitement bien intégrées à son intrigue.‎ À ce titre donc, le constat peut être fait qu’il s’agit là d’un polar militant habillement bien géré.

Brooklyn Affairs aux premiers abords s’annonce comme un film sur la vanité et la soif de pouvoir.
Pas un simple polar, Edward Norton n’oublie pas d’évoquer les « Colored people » et tout ce qui va avec ce terme à cette époque, mais aussi les problèmes récurrents liés à la gentrification qui est surtout imposée aux communautés noires et latino, pas les plus aisées donc.

Ambiance, rythme, musique, jeu d’acteur et bien-sûr intrigue, c’est plaisir ! C’est plaisir, mais il faut bien attendre une bonne demi-heure pour commencer à en prendre.
En fin de film, vous pourriez dire tout ça pour ça. Mais pour ce beau plan, justement, en fin de film et ce qu’il évoque, je réponds oui, tout ça pour ÇA. Bon film !

 

 

« Tête toujours en ébullition, ça cogite beaucoup dedans tout le temps, c’est la musique »

« Les voitures sont un cancer et les routes le fait avancer »  

« Les lois sont des règles que l’on adapte selon l’époque »  

 

 

 

  • p.s :  « Laura », ce son jazz au club ainsi que les autres, quel paisible instant…donc préco pour la bande sonore bien-sûr !

 

 


 

@cineprochereviews