Lion, +++++

 

   Des beaux plans efficaces pour retranscrire une émotion – Nicole Kidman en une scène rappelle qu’elle est toujours une très bonne actrice – Marre des films qui font pleurer surtout quand on a pas de quoi essuyer ses larmes   

L‘Inde de la débrouille, l’Inde de la misère montrée sans chichis, une misère on dirait proportionnelle à sa taille, très grande. Il est en voie dit de « développement » et le travail semble immense au vue de ce qui est exhibé dans ce film.

Avec Lion, on découvre beaucoup de choses de ce pays. Le réalisateur a été très habile pour nous montrer les subtilités de ce si grand pays pour des si petits êtres que sont ses enfants, qu’il accueille dans ses rues sans leurs offrir plus.
La misère, l’indifférence, « la bonté » , l’instinct de survie pour seule arme sont au programme de ce périple qui réside en une extraordinaire aventure humaine.

Une première partie dure et poignante, cruelle et rageante, le début du second permet de respirer…enfin, un peu. Vous ne resterez pas insensibles devant ce qui passe à l’écran.
Lion est un périple puis une aventure qui vous met une claque. Ce ressenti s’accentue certainement par le jeu du petit garçon à qui on s’attache très vite. Et même si cela peut se transformer en classique hollywoodien, la seconde partie avec Dev Patel, toujours dramatique mais un brin moins intense, accroche tout autant que la première.

Et dire qu’en France, il y en a qui pleurnichent pour un rien. En regardant ce film, je me disais tout du long que c’est presque indécent d’entendre des personnes geindre parce-qu’ils ont cassé l’écran de leur iPhone. C’est fou comme les rapports de valeur du confort diffèrent selon les pays et surtout les continents. Pour mieux comprendre cette conclusion, relisez le premier paragraphe.
Bon film !

 

  • Adaptation cinématographique du roman « Je voulais retrouver ma mère » de Saroo Brierley (qu’il a retrouvé 25 ans après s’être perdu) paru en 2013 (Pas lu).

 

@cineprochereviews