Esther 2 : Les origines, +++-

•Sortie France le : 17 août 2022 __ Vu le : 29 août 2022
•Synopsis et bande-annonce : esther2lesorigines-vostfr (via Metropolitan Films/YouTube)
•Chronique :

 

Ha, le retour de la « p’tite fille » aux couettes et p’tits nœuds. Non, ce n’est pas Laura Ingalls…bien malheureusement — Une mise en garde‎ futile — Elle était déjà bien rodée en fait …‎

Car le premier m’avait bien marqué, forcément, il m’était inconcevable de ne pas voir ce second opus !

Dans un tout autre style que le premier, bien que prenant, le scénario ne m’étonne guère.
Le tact et l’expéditivité d’Esther sont toujours appréciables, mais c’est sa sournoiserie et surtout la façon dont elle fait vivre l’enfer aux autres qui est un régal et qui dans ce second opus Esther 2 : Les Origines demeure intacte.
Imposteur de génie, entre trouver bien faibles celles et ceux qu’elle manipule en exploitant leurs faiblesses et  sa force de parvenir à s’immiscer dans leur foyer et leur vie – même si on trouve qu’elle soit bien tordue voire totalement chtarbe dans sa tête – étrangement, on peut se retrouver à avoir de la sympathie ‎pour elle, tant ses victimes font pitié et souvent font preuve de pathétisme.

Donc, Esther c’est simple. Elle débarque, fout le bordel, le nettoie, fait de sorte de pouvoir continuer à le refaire, bref, elle vient, elle profite, sème la pagaille, fait s’écrouler tout l’univers des personnes du chaleureux foyer – en apparence – qu’elle squatte, veut toujours prendre la place de quelqu’un, puis…oups. Le schéma est classique mais toujours très efficace …malheureusement pour ses victimes.

Toujours bien flippante ? Non, Esther est très flippante !
Esther 2 : Les Origines, je trouve que le film ne porte pas très bien son nom, il y a un léger couac là.
Origine par rapport au 1, c’est vrai et cela permet de mieux le comprendre. Mais le comment Esther est devenue Esther, qu’est-ce qui l’a transformé en tueuse sociopathe, là-dessus rien !

Esther 2 : Les Origines ?
C’est la rencontre d’un sacré poison, une psychopathe qui ne pensait pas qu’il y avait pire qu’elle, qu’il y a des tordus de la pire espèce dont les actes prouvent qu’il ne faut jamais trop baisser la garde.
« La vengeance est un plat qui se mange froid »‎ et les monstres engendrent les montres, Esther 2 est un parfait exemple. Et je me répète, car oui c’est curieux, ce second opus rend le personnage presque…sympathique ! Si si !
Moins impressionnant que le 1, le tordu du film est toujours bien présent, le jeu de l’actrice toujours efficace.
Quant à cette expression faciale qui est comme pour faire la passerelle avec le premier film – à un instant très tardif du film – c’est génial ! Bonne toile !

 

 


 

@cineprochereviews

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