Le Capital, +++-

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Vieux requins – Habilité – Sans retour.

Pas de chevalier blanc ici. Un enfoiré reste un enfoiré, voire même évolue en très gros enfoiré. C’est vulgaire, grossier. Non ! J’appelle un chat un chat, ou plutôt un loup un loup.
Plus en adéquation avec notre spécimen dans ce film.

Si vous percevez une once d’humanité chez cet homme, c’est juste que vous avez été victime d’une hallucination ou qu’il vous a très bien eu.

Le choix d’un comédien tel que Gad Elmaleh est sans doute volontaire, c’est-à-dire, que le réalisateur a certainement voulu créer la surprise ou le contrepied en choisissant un comédien plus classé comique afin de plus ressortir le cynisme du personnage lisse et froid qu’il interprète.
Mais tout le monde ne s’appelle pas Patrick Bruel. Être un bon artiste et comique, tout en étant  très crédible quand on incarne un personnage froid et très sérieux n’est pas à la portée de tous.

Donc, sans réellement convaincre, il est plutôt bon dans son rôle, car à travers son personnage, on perçoit bien la perversité d’un système faisant de ce film une œuvre très pédagogique sur le monde de la finance. On va plutôt dire que le réalisateur a réussi sa mission.

 

 

  • Adaptation cinématographique du roman éponyme écrit par Stéphane Osmont et paru en 2004

 

@cineprochereviews