Lost River, +-

 

C’est bien traité côté image et en sonorité – Des longueurs – Infinissable.

L’affiche est alléchante, les noms au casting donnent envie, et surtout le réalisateur que j’affectionne en tant qu’acteur. Sauf que…

De l’indé kitsh, burlesque très Arté du samedi ou dimanche qui malgré les guests au casting et leur interprétation, n’est parvenu à aucun moment, à m’enlever l’envie de ne pas aller jusqu’au bout. J’ai résisté, question d’habitude. Mais merci Christina Hendricks d’avoir été là pour ! Tant elle, que son personnage.

En cause, le côté tarabiscoté de la mise en scène à la croisé des styles artistiques (thriller dramatique, fantastique, social) ou trop de métaphores très cérébrales parfois poétiques sur la violence, la rage humaine, un monde qui s’écroule versus les âmes damnées et leur espoir d’un mieux.

Que se passe t-il ? La catastrophe est-elle à cause de nous, donc s’agit-il d’une punition des cieux. Plaidoyer écolo, œuvre politique ?
Les éléments sont contre tout le monde, il y a du mystère, le genre humain est décrié, l’univers du film est sombre, glauque, OK !

Les critiques sont en majorité positives, parfois dithyrambiques. Là est toute la magie du ciné. La perception.
Mais ce n’est pas parce-que j’apprécie l’homme Ryan Gosling que je vais suivre comme un mouton.

Bonne toile, bon film !

 


 

@cineprochereviews