Caprice, +++

 

Tendre – Léger – Pétillant.

Théâtre à ciel ouvert avec une triplette voire un quatuor dont un passionné avec son petit  air de Brel, tête en l’air, bien absorbé, déphasé et décalé, auquel on associe une collante pétillante.

Quand dans un film, faire un choix entre deux femmes avec des caractères très clairement opposés devient presque, ou est un vaudeville sur grand écran qui coule comme un rivière tranquille dans son nid, ne doutons pas de son attrait.

Toujours du plaisir de retrouver Anaïs Demoustier qui décidément affectionne de semer – au cinéma – la zizanie dans les couples. Après À trois on y va, elle remet ça ici, sauf qu’ici, elle est la véritable attraction du film avec ce rôle de teigneuse maligne très dynamique possédant un franc-parler déconcertant, pour qui l’amour, n’est pas un problème même si elle est en seconde position dans la hiérarchie. Quoi qu’il arrive, c’est elle qui mène le jeu.

En fait, on n’arrive pas à déterminer si son personnage est vraiment dans le détachement total ou si elle est entrain de mettre en place un plan machiavélique pour parvenir à son dessein, plan axé sur le sentiment de culpabilisation et la déculpabilisation, tout ça en même temps et sur la même personne.

« En choisissant d’être fidèle, tu choisis de me faire du mal….Je veux juste que tu saches qu’à partir de maintenant, mon corps est à toi »

Caprice est un film tout en légèreté assez bon enfant, très bien pour un plan entre copines surtout ou en couple, et excellent à regarder en fin de journée après le boulot.

Bon film , bonne toile !

 


 

@cineprochereviews