Antigang, +++++

 

Une machine à café qui fait du bruit – Des vérités – Des situations comiques où le qualificatif « enfoiré » vient vite à l’esprit.

Voilà ! Les punks de la Police. La première scène donne le ton et bizarrement, donne envie d’en être.

Dans AntiGang, il y a beaucoup de choses intéressantes.
Tout d’abord, captivant, intense et peu de chichis. La transgression des membres de cette unité aux méthodes peu conventionnelles, se marie aisément et surtout efficacement avec l’humour.
Ensuite, les schémas classiques : celui du vieux briscard old-school entouré de jeunes, style grands gamins, provenant de différents horizons et bien-sûr, la guéguerre interne : l’incontournable duel homme de terrain versus le bureaucrate. Et ça marche encore.

Vous aurez compris qu’il n’y a rien d’extraordinaire…enfin de révolutionnaire dans AntiGang. Certes, on aura vu plus jouissif, mais moi, j’avoue avoir passé un sacré bon moment, surtout avec une scène. Si vous avez vu la scène de rue de The Heat et que vous considérez, à juste titre, qu’il s’agit là de la référence de fusillade de rue, et bien comme moi, vous apprécierez la course poursuite dans un quartier de Paris, facilement reconnaissable, avec ces balles qui fusent dans tous les sens. Le réalisateur nous fait vivre cette scène en nous y entrainant en son cœur.
Cette scène se rapproche de celle de la référence Heat et celle de The Town, mais à la française et son metteur en scène n’a pas trop de complexe à faire face aux deux autres citées précédemment. Ils ont osé car elle est plutôt réussie. Sans trop m’avancer, il s’agit là du meilleur film d’action français depuis Léon…en intensité, si on fait abstraction de l’ensemble de la forme.

AntiGang c’est 1h30 totalement barré, d’anticonformisme policier à fond.
Grosse grosse surprise. Bonne toile !

 

  • Remake du film policier britannique The Sweeney de Nick Love, sorti en 2012 (Pas vu)

 

@cineprochereviews