Père fils thérapie, ++++

 

⌈   Les gamins ne sont pas les pires à supporter – Une mission à la con – Une qui a la foi   ⌋

« Pas de portable, Pas facebook, pas de capote. À l’ancienne. » C’est limpide, comme de l’eau de roche. On sent que cette purge en haute montagne ne va pas être triste.

En effet, les vannes fusent, ça s’invective et le pire est d’enfin comprendre que travailler ensemble, surtout en famille, c’est très fortement déconseillé surtout quand il y a fort de conflit générationnel voire intergénérationnel comme dans ce film. Ce qui s’y passe est presque trop réaliste.
Les anciens versus Les connectés. Qui sont les plus déconnectés ou paumés des deux !? Les pères s’en prennent quand même plein la tronche, mais les fils encore plus. En fait, ce sont les masculins tout court qui trinquent bien comme il faut.
La preuve par le texte :
-Un père : « Tu n’es pas le fils qu’il faut pour le père que je suis ! »
-Son fils : « Tu es au courant que même Dark Vador est un meilleur père que toi ? »

Dans Père Fils Thérapie, il y a des drôleries mais pas mal de bizarreries aussi. Autant c’est bien drôle quand c’est drôle, autant quand c’est sérieux, c’est très sincère.
Dans l’ensemble, bonne mise en place car bien rythmé. Pour le reste, les scènes s’enchainent bien et ne sont jamais trop longues. Un bon moment de détente sans humour potache ou lourd.
Bon film, bonne toile !

 

  • Remake du film canadien De père en flic, 2009, du même réalisateur.
  • p.s :  Les paysages des gorges du Verdon en Provence-Alpes-Côte d’Azur sont sublimes.

 

@cineprochereviews