Je danserai si je veux, +++++

 

    De sacrés conseils – De la vie – Deux filles dans le mouv’ + une troisième qui résiste     ⌋

S‘adapter aux coutumes, être modernes tout en ne pouvant pas échapper à la réalité. Pas simple, mais leur quotidien, elles font avec, prennent ce qu’il y a à prendre. Ce quotidien n’est pas de tout repos et les désillusions fréquentes, surtout de la part de ceux dont elles se méfient le moins.
Opposition de styles, mais solidaires. Trois jeunes femmes palestiniennes vivant en Israël, pour trois visions de l’amour, ou plutôt un semblant d’amour, Je Danserai Si Je Veux.

Attachantes, elles le sont. Tenir la dragée haute aux hommes, elles savent faire. Mais elles ne sont pas surhumaines face à la lâcheté des hommes, où parmi eux, même les plus ouverts d’esprits, qui sous couvert de coutumes, pensent qu’ils peuvent se permettre ce qu’ils veulent.
Lâcheté. Car fuir quand vous ne pouvez pas soumettre une femme émancipée ; Être mesquin et agir de la façon la plus bestiale, c’est-à-dire aller à l’encontre de (bip-bip-bip), donc en ne respectant pas la volonté de l’autre à qui vous demandez de faire des sacrifices ; Forcer son enfant à ne pas être elle-même, donc ne pas respecter ses choix juste parce-que cela rejaillira sur votre honneur, votre nom, votre réputation, le fameux patriarcat. Donc oui lâcheté, car il y a un manque certain de courage.
Dans Je Danserai Si Je Veux, l’opposition n’est pas seulement générationnelle, elle est surtout idéologique. Deux mondes qui se croisent dans tout un conformisme où la discrétion demeure le meilleur moyen de vivre sa vie, le fameux « Pour vivre heureux, vivons cachés. »

Intéressant ce film, qui, pour moi, représente un hommage aux femmes combatives, et ce, quel que soit le contexte, la région, la religion, les origines.
Bonne toile !

 


 

@cineprochereviews