Wonder, +++++ ♥

 

⌈     Simple – Beau – Actuel.     ⌋

Quand en pareil cas, affronter le monde est plus anxiogène pour les parents que pour soi, il est clair que y parvenir, c’est faire preuve de beaucoup de courage.
Je me trahis d’entrée ! Après Coco, Wonder est probablement le second plus beau film de cette fin d’année.

Le handicap, la différence, les regards, la cruauté des ados entre eux. En temps normal, s’intégrer à un nouvel environnement est dur, mais quand on part avec un sérieux handicap – sans mauvais jeu de mot – dans ce monde qu’est le collège, la présence d’un cercle familial solide et un amour fraternel inébranlable ne sont pas de trop. Surtout que, la bienveillance, après le round d’observation, vient vite à manquer de la part de ces ados dont l’Impact de leurs vérités est à la hauteur de leur franchise et de leur spontanéité, blessantes et brutes.

Par étape. Le montage du film permet de mieux comprendre tous les personnages – dont le portrait de chacun est intelligemment tracé, nous rendant de fait empathique – mais surtout, évite d’avoir une histoire plate à regarder.
Axé sur la psychologie familiale avec des histoires de vie qui peuvent s’apparenter à des planètes satellites en orbite autour d’une grande étoile, qui, inexorablement est leur centre de gravité : JULIA ROBERTS ! Le temps passe mais en la regardant dans Wonder, il y a toujours cette impression de voir celle de Pretty Woman, sauf que dans ce film, elle est tout simplement grande Dame ; Mais aussi Owen Wilson, encore une fois très bon dans un rôle dramatique ; Un corps enseignant qui donne envie d’y retourner ; Un à qui on donne beaucoup d’attention, et deux qui cachent bien leur souffrance.
Seule l’écoute semble pouvoir arranger les choses.

« Les choses que l’on fait sont celles qui comptent le plus »

Wonder est un film lumineux dont se dégage beaucoup d’humanisme, de la bonté et surtout de l’amour. Et tant bien même que l’égoïsme de certains peut sembler déplacé, en fait, il est naturel. Les apparences sont parfois bien trompeuses.
C’est un film présentant des souffrances bien différentes et à différents degrés de gravité où l’on comprend que de la réalisation de l’un semble dépendre celle de tous.
Il vous prend, son contenu ne donne pas envie qu’il vous lâche. Toutes les histoires sont belles, comme certains échanges sont beaux, les personnages sont géniaux et attachants, et les cas vous parleront. C’est vraiment un très beau film, a Wonder.
Bonne toile !

 

  • Adaptation cinématographique du roman éponyme de R J Palacio, 2012 (Pas lu).

 

@cineprochereviews