Captives, ++++

 

Façon puzzle – Immersion très glauque au sein d’un nid de vipers très joueuses – Troublant et déroutant.

Welcome to the american ruralité. Décidément, quel que soit le film, on ne ressent à aucun moment l’envie de s’y installer, et Captives ne fait rien pour améliorer la chose.

Ce film pourrait se comparer à Prisoners, mais il n’en est rien, tant ici il y a une réelle perversité qui atteint un degré de paroxysme assez élevé.

Pour le spectateur, il y a des connexions permanentes à faire afin d’éviter de s’y perdre, car l’histoire n’est pas qu’une histoire.
La mise en scène, qui est plus subjective plutôt que d’être brute s’il y avait des images choquantes en masse, est complexe et à juste titre nous captive, alors qu’elle aurait très bien pu être une énième mise en scène de l’univers de détraqués sexuels.

Captives n’est pas un thriller avec du rythme, mais une véritable lente descente aux enfers d’un père teigneux qui ne compte pas se laisser faire par la fatalité.
En effet, dans ce film, tout se passe au plus simple. Ne comptez pas trouver le grand thriller qui va vous scotcher à votre siège, mais vous ne serez pas non plus déçus si vous êtes adeptes des thrillers avec beaucoup de retenue qui savent vous entrainer dans leur intrigue.

On suit le personnage incarné par Ryan Reynolds dans sa quête et sa course contre la montre.
Il arrive à nous y entrainer et avec lui, on découvre des choses peu ragoûtantes, mais surtout une Amérique qui semble encore une fois trop grande et dans laquelle l’impression est que vous avez intérêt à avoir les nerfs solides et faire preuve d’une détermination sans faille pour vous sortir d’un mauvais pas dans ce type d’endroit.

Bon film, bonne toile !

 


 

@cineprochereviews