Une obsession – Un plan – Une envie.
Le mal(e) dans toute sa sombre splendeur !
D’une impressionnante et imprévisible cruauté, d’un implacable sang-froid, The killer inside me avec Casey Affleck et sa gueule d’ange qui au premier abord ressemble au gendre idéal, le diable a trouvé l’habit idéal. Attention IL vous fera…MAL.
Le film est calme. Tout l’environnement du personnage principal est plus qu’enviable, positif et pourtant cela ne suffit pas.
La pathologie dont il souffre est irréversible, ça doit sortir.
L’esprit torturé du personnage caméléon est magistralement interprété par Casey Affleck, posture, timbre de voix, expression faciale et que dire sa brutalité, sa noirceur.
En fait rien, juste constater les dégâts et surtout que c’est la gente féminine, encore et toujours, qui en fait le plus les frais.
En tant que spectateur, on souffre, et pas qu’un peu, devant ce contraste de froideur et de brutalité « très brut ». On comprend ou plutôt on en apprend un peu plus sur les psychopathes ou plus ici, les pervers narcissiques.
- P.S : A voir en V.O. La voix cassée de Casey Affleck fait le personnage.
- Inspiré du livre éponyme de Jim Thompson (pas lu)