•Sortie France le : 30 septembre 2020 __ Vu le : 8 octobre 2020
•Synopsis et bande-annonce : kajillionaire-vostfr (via Apollo Films/YouTube)

•Chronique :

Une bonne famille de pathétiques parias, rappias et assimilés — Des situations assez inconfortables — Un personnage principal pour lequel on est pris d’empathie car on comprend vite ses souffrances …

Kajillionaire avec ses premières scènes fait très vite penser à…Parasite,‎ ce petit rappel s’arrête là !

Entre burlesque et excentricité, ce film dramatique dont les leçons de vie inculquées par des parents qui ont plus d’affinités avec des étrangers que pour leur enfant, progéniture qu’ils ont fait devenir quelqu’un qui ne s’aime pas, est de ces films qui sont censés vous toucher, mais…
Abordant la place des parents, de leur influence…plus négativement parlant, film aussi sur la solitude et la misère humaine, Kajillionaire est certes décalé, mais n’est pas aussi barré comme sa bande-annonce le laissait croire. Certaines personnes de son public seront tout de même enjouées, quand d’autres seront désespérées de ne pas en être restées à ladite bande-annonce.
Me concernant, j’ai vu des choses qui m’ont touché, d’autres qui m’ont fortement agacé faisant que si vous public vous n’adhérez pas au style du film, le sentiment d’ennui sera dominant et donc oui, je me suis un peu ennuyé à cause de la forme.
Toutefois, avec sa famille d’arnaqueurs sans scrupules dont un seul membre ressent des remords et souhaite cesser cette mascarade, Kajillionaire, on n’a pas envie de le trouver sans intérêt, car on sent qu’il y a quelque chose, comme du bon fond. Pour cause, ce quelque chose, peut-être la souffrance de son personnage principal maladroite et malheureuse de ne même pas connaître l’amour parental, l’amitié, les choses simples de la vie d’une fille de 26 ans ou si ce n’est la lucidité du quatrième personnage qui apporte un véritable attrait au film, fait qu’au final, j’ai été, on est légèrement moins déçu de la fausse promesse d’une bonne bande-annonce‎ qui a bien son job, c’est-à-dire vous amener à vous intéresser à lui…au film. Bonne toile !