•Sortie France le : 22 mars 2023 •Synopsis et bande-annonce : surlescheminsnoirs (via Apollo Films/YouTube) •Chronique :
– Adaptation cinématographique du récit « Sur les chemins noirs » de Sylvain Tesson, 2016 (Pas lu) –
Rien que pour son plan d’ouverture — Pour ses entraînantes mélodies — Pour son message et l’envie qu’il suscite …
Atout majeur du film, le montage ! Bon, il y auraient bien les paysages (le Mercantour, le Cantal,…), les déambulations et les belles rencontres dont celles qui mettent en lumière la vie rurale et campagnarde, les mises en avant discrètes ou dénonciations des petites morts silencieuses, les récits narratifs qui sont assez enrichissants et plaisants à entendre ou encore cet instant très émouvant de la lecture de la lettre d’une mère, ou juste Jean Dujardin dans ce qui est au-delà de la simple incarnation d’un personnage, tant il donne l’impression d’en avoir profité pour faire un break. Mais je choisis le montage !
Sur les chemins noirs.
Un malheur arrive, et si on a la chance de s’en relever, il ne faut pas se priver d’accueillir cela comme une aubaine en profitant des bonnes choses que l’on aurait jusqu’ici négligé.
D’une certaine manière, ce film tente de nous faire comprendre qu’il n’y a rien de mal à profiter de sa vie pour soi et rien que pour soi.
L’exil et l’isolation pour se retrouver, se ressourcer, pour être libre, se libérer.
Sur les chemins noirs est un film qui nous fait du bien, car il nous veut du bien.
Il est légèrement introspectif, la philosophie qui l’habite paraît sincère et est simple, mais surtout est accessible à toutes et à tous.
Ce film qui est fait pour être regardé, peut s’apprécier juste en l’écoutant.
Sur les bienfaits du vrai qui vous donne envie de percevoir autrement les choses, il interagit efficacement avec son public, est aussi le genre qui vous fait dire : « Qu’est-ce qu’on s’emmerde à vivre dans toutes les futilés qui nous accaparent du temps, trop de temps d’une bien courte vie !? »
Tout autre relevé, l’air de rien, côté contenu, c’est important :
– « La diagonale du vide, » cet énième France.
Comme je le précisais au début, Sur les chemins noirs est un récit narratif dynamique qui ne se contente pas de parler du vécu d’un homme. Le tour d’horizon sur cet autre énième France est plutôt marquant.
– « Il y a deux types d’hommes : Ceux qui commandent, ceux qui obéissent. »
Pour Tesson, un troisième type existe : Ceux qui fuient.
Je pense qu’il est dans le vrai.
Très beau film empreint de respect, d’une certaine délicatesse et de poésie, l’apport est grand. Bonne toile !
« L’alcool est innocent. Seul l’ivrogne est coupable »
- p.s : Dans le même genre, Wild (2014) avec Reese Witherspoon, devrait vous plaire.
2 réflexions sur “Sur les chemins noirs, +++++ ♥♥”
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