Des braqueurs bien organisés – Une police sans organisation – Presque en temps réel.
En 2004. 11 hommes préparés comme pas possible, équipés d’un arsenal de guerre, une ville dans laquelle on entend assez facilement voler les mouches, une Police totalement dépassée par les événements comme si non préparée, 51 millions couronnes dérobées jamais retrouvés, comme très clairement mentionné sur l’affiche. Le film est officiellement sorti en 2010.
Vu qu’il s’agit de faits reels, c’est juste hallucinant, surtout la nonchalance de la Police.
Pas de carnage, presque par miracle.
Si vous êtes amateurs de films qui bougent, les films de braquages à la Heat, oubliez !
Ici, nous sommes dans plus que l’hyperréalisme, malgré quelques ralentis trahissant cette bonne idée.
Une seconde est une seconde et ne comptez pas voir une profusion d’actions hyper rythmés et des gestes au plus juste comme sait si bien le faire Hollywood. C’est du vrai, du brut, du au plus proche de la réalité.
Un singularisme intéressant dans la mise en scène qui fait vivre l’histoire, mais qui surtout fait rager tant on se désole de voir comment les événements se sont déroulés, et qu’à cause des bourdes ridicules, les braqueurs soient parvenus à leur entreprise.
Hold Up est une histoire vraie minutieusement reconstituée au ciné, inspirée du braquage de Nokas du 5 avril 2004 à Stavanger en Norvège qui mérite d’être vu, ne serait-ce que pour le fait qu’il ne s’agisse pas d’un film scénarisé, qu’il soit scandinave donc avec tout l’atypisme de leur ciné, mais tout simplement aussi pour le fait que l’on nous ait rarement proposé de vivre un tel événement de la sorte.
J’avoue que l’on peut ressentir de l’ennui par moment, mais la surprise de la mise en scène fait que l’on se force à se détacher de l’existant pour lui laisser sa chance. Sans regrets, pour moi !