Wadjda, +++-

 

Petite peste bien effrontée – Business woman en devenir – Tenace.

Film intimiste très touchant, d’une grande beauté très rafraichissante.

Ce film a pour lui son atypisme. Le fait qu’il s’agisse du premier long métrage en provenance de l’Arabie Saoudite donc autorisé par les autorités saoudiennes, qu’il ait été réalisé par une « femme » dans le même royaume où elles n’ont quasiment d’existence légale, que le rôle principal soit joué par une fillette au caractère bien trempé et que le second rôle, par la présence, soit tenu par une femme, sa mère.

On ne découvre pas un pays que le pétrole fait vivre, mais un lieu sans fast et sans phare, un mode de vie, des coutumes, vulgairement comme le ferait un touriste européen à la con sur place qui découvrirait les conditions de vie de l’autochtone, j’ose dire que l’on se « dépayse » en regardant Wadjda.


 

@cineprochereviews