Une tête – Une muse – Un absent.
Sorte de film témoignage sur les aventures truculentes de cette sorte de gentleman créateur de génie un peu trop respectueux de ceux qui le débecte, qui glisse qui glisse qui glisse.
Steve Cogan, Quartier de Soho jadis (1958), un sujet sympa, un autre sujet plus délicat. il y a de tout dans ce film. Du beau, du glamour, du hum-hum, un peu de fun, mais aussi du dramatique conférant de la profondeur au personnage de Paul Raymond.
A Very Englishman est un biopic qui ne se positionne pas comme le pendant du biopic sur Larry Flynt, le créateur de Hustler, mais les nombreuses similitudes entre la manière dont ils ont monté leur business autour du même thème force la comparaison.
Mais comparaison n’étant pas raison, le jeu d’acteur n’a rien à voir, je dirais même qu’il est au total opposé donc témoigne de la différence comportementale et de la manière de faire entre les deux hommes Flynt et Raymond, leurs vies se ressemblent un peu, surtout le côté personnel et très privé où le dramatique ne les ont pas épargnés. Certains, les conservateurs, verront cela comme une punition divine.
L’un avait une cause à défendre, l’autre… non, même s’il s’est bien fait mettre des bâtons dans les roues. Donc, autant Woody Harrelson était sur pile, autant Steve Cogan représente la classe so British et son business pour adultes est à son image. Point de vulgarité exacerbée.
On pourrait s’ennuyer ferme, mais encore une fois, l’atypisme du style du cinéma britannique permet d’éviter la torpeur que l’on pourrait ressentir lors du visionnage de ce film et Steve Cogan est tout simplement et encore une fois classe.
- Inspiré de la vie de Paul Raymond, entrepreneur dans le milieu du divertissement pour adultes, théâtre, clubs privée, magazine, devenu la plus grosse fortune d’Angleterre en 1992. Il mourut en mars 2008.