Des lendemains qui chantent, ++++-

 

3 jours – 7 ans – 2 voies opposées.

Mais aussi : 3615 ULLA et 10h55. Tonton arrive au pouvoir et tout un monde qui changent, vite.

En gros le pitch pourrait être : « Toute ressemblance avec des personnages et événements existants ne sont pas absolument pas de la pure fiction. »

En effet, il y a beaucoup de clins d’oeil et de références dans ce film. Pour preuve, les nombreuses intégrations d’images d’époque, bon, d’archives si vous préférez.

Des Lendemains Qui Chantent peut être vu comme une comédie douce-amère sur une époque qui, du jour au lendemain, a subi des changements radicaux. Ce dont je vous parle est très intelligemment marqué et surtout habilement mis en image par l’aventure du personnage de Ramzy et la scène à Libé.

L’emmergence des communiquants modernes, de ceux qui s’inventent communicant : une idée + une idée + une idée. (cf : la scène de l’entretien au Nouvel Obs)
Des Lendemains Qui Chantent est un petit film tranquille où l’on rit, s’énerve, se désole dans lequel on appréciera des jeux d’acteurs plus que justes, mais, avec aussi, des personnages aux caractères vraiment distincts : chaleureux, orgeuilleux, touchant, rigolo, tête à claques…

Pour résumer le film, il est comme une sévère et intelligente critique des choix de l’époque, de ceux qui s’adaptaient aux événements, les provoquaient, mais qui ne pensaient pas forcément à après.
C’était à une certaine décennie, celle des années 80-90. Un autre temps où tout semblait possible, où oser-avoir de l’audace était tendance, où avoir des rêves et des ambitions était presque la norme. Une époque très révolue en somme !

 

  • P.S :  Mention spéciale à Laétitia Casta, mais encore à Ramzi et André Dussolier.

 

@cineprochereviews