Equalizer, ++++

 

Samaritain – Laisser peu de place au hasard – Comme un 6ème sens.

Punisher des temps modernes ⊕ Man on fire ⊕ Le Livre d’Eli = Equalizer. Mais ça, ce n’est que mon humble perception.

Le personnage est efficace, dans la retenue et impitoyable de chez impitoyable. Si vous aviez des doutes que les outils de bricolage sont dangereux, vous n’en douterez plus jamais.

Un engagement. À la différence d’une promesse, celui qui s’y avance, s’y tient en règle générale. Car un engagement est d’abord envers soi, c’est très personnel. Le personnage de Denzel illustre parfaitement cela dans un film dont le personnage principal aurait pu aussi être tenu par Liam Neeson, autre superstar bankable officiant régulièrement dans le rôle du justicier ou de l’anti-héros.

Les fans de Denzel Washington ne seront pas déçus de sa nouvelle prestation. Égal à lui-même, il endosse le costume ou plutôt incarne le justicier discret, déterminé et mystérieux comme on aime bien. L’univers est glauque, les méchants veulent vraiment la peau mais, quand on ne sait à qui on a affaire,  la prudence reste de rigueur. Malheureusement pour eux, les mecs de leur espèce, il les connait et il semble en avoir connu bien pires qu’eux. La partie de cache-cache et du jeu du chat et de la souris s’annoncent intéressants. Ils le sont !

Equalizer oscille entre le bon film d’action, thriller et polar, car il est sombre, intriguant et quand ça dégomme, c’est sec, par moment clinique, c’est assez particulier côté méthodes.

Pour apprécier sa séance, le soir, la dernière séance, top !

Bon film, bonne toile !

 

  • Adaptation cinématographique de la série télévisée américaine « Equalizer » qui était diffusée en 1985 et 1989.

 

@cineprochereviews