Zéro failles dans la mise en scène – 2h haletantes qui filent très vite grâce à deux acteurs plus que crédibles – Une bande annonce très très très trompeuse.
« Holly shit » ou « Oh ! Got Damn » comme le disent si bien les ricains. Attention pétoches garanties tant l’effroi après coup sidère et marque. Whouawww !
Vengeance et manipulation mode d’emploi.
Qui est qui, ou plutôt, quoi, et au final, qui se fait vraiment avoir dans cette une entourloupe où L’ « Épatante Amy » a toujours une longueur d’avance ?
Quand tout est contre soi, quoi faire ?
Les méninges du spectateur sont à rude épreuve, surtout s’il n’a pas lu le livre.
La cruauté de l’injustice.
Ma conclusion. Gone Girl est une effroyable leçon de manipulation avec le plus grand M qui soit.
Effrayant, sidérant, presque écœurant, je reste sur le cul !
L’auteure du livre ayant participée au scénario l’adaptation ciné, je ne suis pas certain que quelqu’un d’autre puisse faire mieux que la claque de David Fincher.
Pendant, à la fin et à coup sûr, à après le film, une pensée ne me quitte pas : « Tordue de psychopathe à l’attitude plus que sordide, à en gerber, d’une personne blessée qui au fond, n’accepte absolument pas l’autre tel qu’il est, sauf si… » ou « Tous des marionnettes, même elle. »
Il n’est pas et ne sera pas évident pour beaucoup d’avoir un avis pondéré sur ce film, tant la perversité s’en dégageant plaira ou pas. Tout sera une question de on aime ou n’aime pas ce genre de figure de style.
- Adapatation cinématographique (pas lu) du best-seller Les Apparences (2012) de Gillian Flynn.