Un homme idéal, ++++

 

Une intro prometteuse – Un jeu sans faille – Un scénar en béton.

Pierre Niney… de la Comédie Française (-il ne faut pas plaisanter avec ce titre là-), vrai caméléon du cinéma francais en usurpateur, mythomane, manipulateur machiavélique est prodigieux.

Un proverbe dit « Bien Mal acquis ne profite jamais », et un autre tiré d’un chef-d’oeuvre cinématographique contemporain français « Le plus dur ce n’est pas la chute, mais l’atterrissage. » Voilà, tout est dit… pour situer l’intrigue du film.

Dans Un homme idéal, deux réponses très attendues :
1- Qui ?
2- Jusqu’où ira t-il ?

La chance d’une vie, immanquable bien sûr, qui se transforme en malédiction. Cela valait-il le coup ?
Pourquoi persévérer en s’engluant dans son mensonge, se mettre tout seul comme un grand les doigts dans l’engrenage ?

Autre sujet de réflexion. Est-ce réellement un vol lorsque le destin vous fait un tel appel du pied ?
Car côté moral, on pourrait se dire qu’il n’y a rien de mal à profiter d’un petit coup de pouce du destin. En vrai, l’histoire de l’homme serait passée à la trappe alors que là, un hommage lui est rendu. Dilemme non !?
Ceci était une réflexion purement veinale. Et dans cette fiction, c’est aussi la réflexion que l’auteur – poussé par sa vanité et son ambition voulant son heure de gloire – a eu en omettant se projeter vers l’après. Pas si bon que ça finalement !

Continuons dans la fiction, car bien évidemment, il n’y aurait pas eu tant de situations inconfortables pour le personnage joué par Pierre Niney de la…… (-voilà-) et donc une intrigue moins forte si l’honnêteté avait primé

Dos au mur, le personnage fait preuve de beaucoup de débrouillardise pour garder la tête hors de l’eau. Sa situation est extrême, sa réaction pas moins.
Avec beaucoup de cynisme, on peut dire qu’il a désormais ce qu’il lui faut pour son second livre, à moins que (…)

Encore bravo pour les interprétations et le scénario.

Bon film, bon toile !

 


 

@cineprochereviews