Culture G sur les Kabyles – Une voix off et une mélodie funk pour guide qui donne du rythme – Un homme qui se cherche.
Décryptage d’une société, d’une communauté alternative… d’un mileu, son adaptation, ses codes et sa filouterie. Avec Des Apaches Nassim Amaouche nous propose une immersion intelligemment faite, passionnante et qui intrigue.
Une très grande perte, des retrouvailles, une initiation, une histoire et une Culture à découvrir, des choix à faire, une belle rencontre, cet homme est là, seul car solitaire, il vit sa vie, se laisse porter, des choses lui tombent dessus, il résiste puis suit le mouvement sans se perdre, pour après écouter son cœur pour avancer, mais cette fois-ci vraiment.
Il devient un apache en prenant en compte les tenants et les aboutissants de son choix, mais gagne bien plus que s’il ne l’était pas devenu, car c’est connu, il est bien plus facile d’avancer quand on sait d’où vient.
Particulier et singulier comme film, car on ne sait pas vraiment comment le prendre au début. Une intro plutôt annonciatrice d’un polar avec une musique qui renforce cette impression ou juste un film dramatique intimiste belle et très intéressante.
Dans tous les cas, comme un peu de changement ça ne fait pas de mal, je dis…bien ! Rien d’exceptionnel dans les formes, mais vraiment à voir pour le fond.
La vie des déracinés Kabyles en France et dans la région Kabylie en Algérie (- l’un des très beaux moments du film -), le mélange de cultures, les us et coutumes traditionnels, les arrangements entre familles et clans de même communauté et d’autres, oui le sujet est peu commun au cinéma et même au quotidien.
On se doute bien que comme dans toutes les communautés d’immigrés et des déracinés, en cas de besoin, il y a des personnes vers qui se tourner dont un, le chef comme au pays, qui tire les ficelles, Le Référent. En fait, mon véritable étonnement est le pourquoi de la chose ! Comme moi, vous pourrez vous demander pourquoi le réalisateur dévoile t-il tant de choses sur sa communauté ?
Bon film, bonne toile !
- P.S : La présence de Laetitia Casta me rendait sceptique, et en fait non… elle est sobre, discrète en femme en quête de meilleurs lendemains et son personnage n’est pas vraiment secondaire, il est au cœur du film, comme Jeanne l’est pour Samir.