⌈ Ceci – Est – Un film d’action estival vide tête assez rock’n’roll…enfin…oui et non, vous allez comprendre ⌋
La première chose qui heurte pourrait être ce style graphique. Contestable, car apparemment, il fallait quelque chose pour se démarquer. Pourquoi pas !? Mais même si cela colle à l’époque, bof.
En mode flashback, Sucker Punch et Fight Club, le mélange de style ne plaira pas à tous, mais, n’oubliez pas le chapeau.
Atomic Blonde, c’est… une actrice qui donne de sa personne en incarnant un personnage qui dupe bien son monde, mais aussi un film qui aurait pu être de Luc Besson, sauf que Colombiana était plutôt réussi. Il a pour lui sa bande son avec la zik des années 80 : New-edge, rock, hip hop old school, son électro et voilà !
« Voilà ! » car faire plus simple n’aurait pas été du luxe, ça part vraiment trop dans tous les sens.
Si le but était de calquer le rythme du film sur sa bande son, c’est bien râpé du fait d’être mal géré et chiant, au final. Toute cette musique est très mal placée faisant que l’effet escompté n’est point.
En effet, il se peut que pour beaucoup de spectateurs, le plaisir d’un film d’espionnage et d’action soit quelque peu gâché, notamment avec les précisions à la bombe de peinture qui, certainement, s’inspirent des tags sur le mur de Berlin. (- Mouais mouais -). Par contre l’humour y est plutôt bien, oui l’humour.
Il faut d’avantage voir dans le personnage de ce film – qui évolue dans un Berlin en ébulition – une sorte de James Bond au féminin pas vraiment double 00, plus qu’une Jason Bourne.
Donc oui, Atomic Blonde est essentiellement une aventure, un divertissement rythmé où ce qui devrait impressionner ne le fait pas et surprend encore moins. La cause ? L’explication est un peu plus haut.
Il y avait une bonne idée, de la substance a été enlevée pour ne conserver que l’hyper attrayant, blockbuster oblige. Tient ! cela me rappelle un réalisateur français, un certain (bip) (bip). On va éviter de se fâcher avec ce poids lourd du cinéma français. (- Nul ne connaissant le futur, faut pas se blacklister -)
Par contre, le plan séquence est assez intéressant, celui avec une scène de fight dans des escaliers. Intéressant, car on est bien dedans. Il donne le tournis du fait que son temps réel et le naturel de l’action se ressentent à fond.
Vraiment, quel plaisir de voir Charlize Theron autant se défoncer et surtout les défoncer – c’est la scène du film. Voilà c’est dit. – Dommage que la mise en scène dans son ensemble n’en fasse pas de même.
Pour résumer. C’est long à venir, peu d’intensité et surtout de densité, du fun par moment et ce style global, certes original, qui le dessert plus qu’autre chose, ne marquera pas, même si j’avoue que la fin est plutôt bien vue.
Bonne toile !
- p.s : La chute du mur de Berlin est un instant historique grave que l’on ne ressent presque pas dans le film – d’où le fait que je trouve qu’il manque de densité – tant styliquement ils ont voulu faire du Guy Richie (Cf : Code U.N.C.L.E). Ou bien il fallait faire un film d’espionnage ou bien une comédie action et d’espionnage, mais encore plus barrée.