•Sortie France le : 6 juillet 2022 __ Vu le : 8 juillet 2022 •Synopsis et bande-annonce : thesadness-vostfr (via ESC Distribution/YouTube) •Chronique :
Lentement, mais sûrement — Trash à souhait — Sonne bien creux quand même …
Du trash tu en veux, du bien gore tu auras.
Bon ! Certes que le genre n’est pas révolutionné, mais comme ici tout est bien fait, le film avec toute sa perversité implicite respecte les codes du genre gore. Au delà de la forme, cette réalisation taïwanaise ne se prive pas pour égratigner le blason de l’être l’humain et des autorités locales.
Ce film, au départ, il faut patienter – car rythme…pfuuu ! – et prêter attention aux petits détails. Puis, il faut attendre que le bordel annoncé se lance et à la vue des détails, on se doute que cela ne sera pas triste. Quand on y est, « youhou » ou « rhaaaaa ! »
Des gens ultra-violents et pervers, désinhibés de tout et qui en toute conscience – aidés par un sale truc qui se répand sur l’île – laissent sortir leur.s pire.s pulsion.s, The Sadness n’est pas du tout un film de zombie classique et cela pas qu’à cause du trash. La principale différence par rapport à un film de zombies classique, est la tronche des personnes qui fait comprendre que tout ce qu’ils ont de zombies, c’est une aliénation qui les poussent à se lâcher mais en y prenant beaucoup de plaisir.
Un virus, une situation, des agissements comme une métaphore ? On dirait que ce film est la ré-appropriation d’un destin face à une extermination annoncée…ou ce n’est rien de cela.
Malgré le fait qu’il semble faire la part belle à l’humanisme ou plutôt à ce qu’il y a d’humain chez celles et ceux dont le smartphone est devenu le principal ami, ce film d’horreur taïwanais, avec son mélange des genres plaira ou pas.
Pur « divertissement » , c’est brute, froid, gore – le carnage de la scène du métro fait mal – et les traqué.e.s sont vraiment dans la mouise.
Actes de barbaries et de tortures, tout le monde y passe, le chemin de croix semble interminable pour celles et ceux qui veulent survivre.
– ATTENTION SPOIL –
Système limbique, l’être humain et ses pulsions les plus basiques, une merde de virus qui laisse les systèmes cérébraux intacts donc laisse l’hôte être conscient de ce qu’il fait, c’est tout ce que vous aurez comme explication sur le pourquoi de la chose.
The Sadness ne renouvelle en rien le genre et n’est pas plus intéressant qu’un autre film dans sa catégorie. Par contre, si vous aimez le trash et le gore, des situations bien perverses, ici c’est open bar, c’est du sale et du beurk qui font de sorte de vous remémorer à quel point notre plastique est élastique.
Beurk ! The Sadness se regarde avec un sentiment dominant de dégoût. Bonne toile !