•Sortie France le : 28 septembre 2022 __ Vu le : 9 octobre 2022 •Synopsis et bande-annonce : thewomanking-vostfr (via Sony Pictures FR/YouTube) •Chronique :
Très Roi Lion — Beaucoup de leçon civique mode « Equaly » — Une exploration historique qui ne se contente pas de juste nous conter une partie de l’Histoire sombre de la traite négrière, mais ! …
1823. Royaume de Dahomey, son Roi et surtout son armée de femmes soldats impitoyables. Ce film rend-il un vrai hommage à ce passé quasi méconnu ? Je vous laisse juge de ce constat.
Contenu. Beaucoup de cases du cahier des charges semblent avoir été cochés, tant l’éventail est large côté sujets.
L’exploration est profonde (traite négrière comprise), l’avant-gardisme sociétal surtout la partie féministe avec la place de la femme qui même dans un royaume en avance sur son temps, dépend toujours du Roi, donc d’un homme. On y trouve le sort des femmes en période de guerre, l’Afrique et son pillage, l’émancipation, et pardon de faire ce rapprochement qui vous paraîtra nul et non avenu, mais The Woman King, on dirait un préquel du comic movie Black Panther.
Action. Malgré les cruautés de toutes sortes qui nous sont présentées, les coupes très tranchantes à l’armes blanches, on voit très peu de sang couler…quand on en voit (- marre du clean dans ce type de film, le « Il faut que cela plaise à tout le monde, ne pas trop heurter la sensibilité du public, » c’est d’un ennui, commence vraiment à enlever une bonne partie de l’attrait des films -), on comprend vite que la forme, on va devoir faire avec, car la non prise de risque se ressent d’entrée.
Dans cette fresque historique dont les temps creux – il y en a pas mal – sont vraiment creux malgré leur aspect instructif, le manque d’intensité est criant, on accroche ou pas.
En ce qui me concerne, il s’agit plus d’un problème de forme que de contenu qui est très riche.
Dans ce film qui à sa manière critique les actes de l’ancienne Afrique et fustige celle d’aujourd’hui qui continue à commettre les mêmes erreurs, mais d’une autre façon, on apprécie le contenu historique, moins le consensuel côté photographie et violence.
Trop clean, trop propre, trop grand public peut-être, donc pas marquant, donc effet contraire du but principal : Nous marquer. Bonne toile !