•Sortie France le : 22 février 2023 •Synopsis et bande-annonce : leschosessimples (via SND/YouTube) •Chronique :
Deux acteurs avec un fort capital sympathie — La thématique de la (re-)connexion avec le vrai, l’utile, le bon qui nous apporte quelque chose qui dans le film peut être un alibi — Un lieu …
Un qui semble tout avoir versus un autre qui semble n’avoir besoin de rien, avec son intro qui en dit bien plus qu’elle n’en montre, je vous assure que Les choses simples fait partie de ces comédies dramatiques que les français.es maîtrisent bien !
Ni trop, ni pas assez, l’ensemble – scénario, acteurs, actrices, décors – est plaisant.
Les paysages sont sublimes, faisant au passage trouver – chauvinisme time – qu’il n’y a pas besoin d’aller très loin pour trouver cela, les acteurs et actrices font le job, le temps passe vite.
Film bienveillant et anti-alchimie avec un homme moulin à paroles paumé très touchant qui impose à un autre – façon ours – de se transformer en psy contre son gré, vous trouverez touchant Grégory Gadebois, qui comme à son habitude est au top dans son rôle de faux rustre qui va à l’essentiel, et vous prendrez plaisir à parfois détester Christophe Lambert – malgré le fait que l’on y soit habitué – qui a toujours la classe dans le rôle de l’emmerdeur.
Une habitation spartiate, parfaite pour la reconnexion par la déconnexion et la redécouverte de soi, des choses qui paraissent…simples comme les bonnes manières, le respect de la volonté de l’autre, le film traite du retrait, de la saturation, de la quête de sens, mais aussi de la fuite (sentiments, personne.s, responsabilité, soi).
Effectué sans lourdeur, et un peu comme à l’anglaise, l’humour ici présent est circonstanciel et des plus naturels, c’est l’un des attraits du film et du succès du récit.
Du rififi dans les hauteurs montagneuses entre deux personnes qui cachent bien leur jeu – tout comme le film qui dans son style est anti-capitaliste et taille un sacré costume à ce monde – Les choses simples est un film qui fait du bien.
Il détend et fait oublier, l’instant de ses à peine 1h 30, qu’il y a un monde dehors.
Oui, « On est bien là. » Bonne toile !
« Si le plancton meurt, l’océan meurt, nous mourrons »
« Vous ne pourrez pas travailler si vous n’êtes pas heureux »