Droit dans ses bottes – Des minutes manquantes qui déclenchent tout – Très fin calculateur, en tout point.

Tony Musulin, la « normalitude » incarnée, interprété par un Cluzet toujours aussi bon. Une histoire vraie à l’écran qui n’a pas l’air exagéré par rapport à l’excitation dans les jt. Haletant.

Le réalisateur n’a pas cherché à faire dans le spectaculaire et on voit qu’il n’y a pas eu de parti pris dans son entreprise de relater les actes de ce retentissant fait divers. Il montre l’homme puis son acte, mais n’en fait pas un Robin des Bois et encore moins un héros ou un révolutionnaire. On découvre plus qu’il s’agit d’un homme posé avec des valeurs, mais surtout qu’il ne supporte le manque de respect, ce qui est…normal, pour un homme normal.

Cela peut paraitre lent, pas trop remuant, mais encore une fois, on n’est pas dans le thriller spectacle, mais plutôt devant un bon polar avec un jeu du chat et de la souris où être un homme décidé avec des nerfs solides et être très réfléchi fera toute la différence.

• Inspiré de faits réels en 2009, celle de Toni Musulin, un convoyeur de fonds mêlé à une spectaculaire affaire de détournement d’argent. 11.6 millions d’euros volés.