Jeunes, beaux et bons sous tout rapport – Plein d’espoir – Je t’aime ! Nous aussi.
Le couple et ses facettes, péripeties sans oublier ses aléas. Tout cela est gentillement survolé avec des acteurs qui donnent envie.
À trois on y va. Le triolisme ou plutôt le concept du polyamour* c’est fun semble t-il vouloir nous dire.
C’est sans compter sur le côté intellectuel de notre ciné qui n’oublie jamais de remettre nos pendules à l’heure quand nous trouvons cela trop simple.
En effet, cela peut paraître beau cette liberté de vivre son couple de la sorte, tout en légereté et tout et tout et tout, mais il en a toujours un qui souffre à un moment ou un autre, car l’envie de plus est toujours là, donc qu’il y en a toujours un de trop au bout du « conte ».
C’est ce que s’échine à nous montrer À trois on y va. Il le fait bien, avec ses actrices et acteurs bien dans leur peau. Ils sont jeunes, beaux, modernes, à l’image de leur personnage et ont de quoi mettre le moral à zéro de ceux à quelques générations au-dessus.
Avant d’arriver à ce triangle amoureux, il y a autres choses dans ce film.
Comédie romantique audacieuse et légère, comédie, film dramatique, le parti pris de traiter le sujet sans lourdeur est plutôt bien vu. Anaïs Demoustier qui est une actrice que je suis avec intérêt depuis Bird People, régale vraiment dans ce film.
Bonne toile, bon film !
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- * Un mode de vie, le choix assumé d’aimer plusieurs personnes à la fois, et si en couple, le partenaire est souvent informé en amont de la chose qu’il accepte ou pas. Plus prosaïquement, la définition de France Inter vous dit tout : « Le polyamour est la faculté de pouvoir aimer plusieurs personnes en même temps de manière assumée. C’est une conscience de soi, de ses propres limites – et de celles des autres – très poussée. À partir du moment où il ne relève ni du libertinage, ni de l’adultère classique, le polyamour représente alors une maturité dans l’art d’aimer. Ceux la pratiquant ont beaucoup réfléchi à leur couple et à ses limites. » Peut être vu comme une étape.