Disperser – On sent trop facilement venir les choses – Un style anglo-saxon mal exploité.
Comédie bon enfant avec, comme on le sent à l’avance, le sentiment de déja-vu, tant il semble proche de la saga du Coeur des hommes qui restera tout de même la référence du film de potes à la française. Toutefois, pour s’en démarquer, la gravité est plus présente.
Certes pas trop marqué, c’est bien cette gravité qui représente le fond du film qui est plus intéressante que la forme, malgré le casting.
Car oui, il y a un vrai bon sujet de fond : notre non-accomplissement, le fait de s’être laissé porter par la vie pour un beau jour se prendre la claque qui devait tôt ou tard venir.
Bon côté titre, ce qui se passe dans le film n’est pas vraiment en adéquation.
En effet, le spleen pouvant expliquer ledit titre, est trop souvent étouffé par les bons moments de joie et « l’humour » du film. Une gravité plus accentuée et plus de psychologie n’auraient pas été de trop.
Par contre, si on regarde On Voulait Tout Casser en se disant qu’il s’agit d’une comédie plus qu’une comédie dramatique, ça passe, surtout que la durée est parfaite. Environ 1h20, ni trop courte, ni trop longue.
Bon film, bonne toile !