Curiosité – Intriguant – Involontairement captivant.
C’est de l’indé pur jus dans lequel on sent bien la tension ou plutôt, on sait qu’il va se passer quelque chose, on l’attend et effectivement, ce qui leur arrive, pourrait tomber sur n’importe lequel d’entre-nous…cherchant les ennuis.
Cela leur tombe dessus et tout s’enchaine trop vite pour eux. Ces jeunes qui nous avaient embarqués dans une bonne virée dans Berlin, auxquels on commençait à s’attacher parce qu’ils nous faisaient rire, nous étonnaient par leur débrouillardise – même si par moment c’était borderline, – nous donnaient envie de les rejoindre tant la vie semblait être ça : ne pas se prendre la tête et profiter de l’instant présent.
La scène sur le toit symbolise mes propos.
Le style caméra à l’épaule n’est pas une nouveauté, mais il faut avouer qu’ici, il montre sa terrible efficacité. Encore plus avec le plan séquence qui est un fichu plan séquence de 2h15. Chapeau.
Il parait que toute l’attractivité de Victoria c’était ça, le plan séquence. Il est vrai que c’est intéressant, mais une performance technique sans contenu serait caduque.
Victoria est avant tout l’histoire d’une virée qui ne se termine pas comme il, surtout comme elle l’aurait voulu, une ville la nuit, tout cela bien filmé avec une expérience ou plutôt une performance rappelant que le cinéma c’est ça, faire de temps à autre vivre quelque chose d’inédit aux spectateurs et prendre des risques.
Bon ben j’en reviens à la technique, décidément !
Alors pour le contenu du film, c’est simple, c’est le synopsis, du très classique :
« 5h42. Berlin. Sortie de boîte de nuit, Victoria, espagnole fraîchement débarquée, rencontre Sonne et son groupe de potes. Emportée par la fête et l’alcool, elle décide de les suivre dans leur virée nocturne. Elle réalise soudain que la soirée est en train de sérieusement déraper… » (cf : Allociné)
- P.S : La scène d’intro est fortement déconseillée aux épileptiques.