La croisée des mondes – Thérapie bi-latérale – Seule contre tous pour une mission de rédemption très loin d’être gagnée.
Ceux qui sont le plus dézingués ne sont pas forcément ceux à qui l’on pense. Ricki and the Flash nous plonge au cœur d’une famille pas vraiment comme les autres.
La passion au-dessus de tout, forcément, rancunes profondes il y a, mais pas que. Complexe aussi, car cette femme d’un certain âge, leader d’un groupe de rock qui connait toujours un franc succès, vit sa vie sans vraiment se soucier du mal-être des siens dont une que l’on pourrait ramasser à la petite cuillère. En effet, elle est la cause de bien des maux.
Ricki and the Flash aurait pu être un énième film dramatique sur fond de problèmes intestines familiaux, mais heureusement la principale intéressée est un atypique personnage qui avec sa cool attitude et son petit côté perchée, arrive à encaisser tout ce qu’on lui reproche.
Les retrouvailles qui en temps normal sont un moment de liesse et de joie se transforment en de sévères et parfois succulents mises au point.
Le fameux « fallait pas l’inviter » est de sortie ou plutôt de rigueur. Mais priver une mère d’être la mère à côté de sa fille après ce qu’elle vient de subir – se faire salement plaquer – et avoir la chance d’être sa mère aurait-il été une solution ?
Tous vont devoir composer avec elle. L’instant sera enrichissant pour tous, bien que pénible pour certains, mais pour nous, un moment pas trop désagréable.
En somme Ricki and the Flash est un feel-good movie de bonne facture avec une bonne prestation par Meryl Streep, même si ce ne sera pas sa meilleure et de loin. Force est de constater qu’elle réussit son pari de nous toucher et même à faire couler une larme, minimum.
Côté zik, pas de grosses découvertes, mais les séquences sont plutôt agréâbles.
Bon film, bonne toile !