Des scènes de combats ahurissantes – Zéro concession dans la mise en image de la cruauté humaine, sa noirceur et la perdition – Fort et pfuuu…..frémissant.
Tout d’abord, et avec beaucoup de sincérité, ce film est une œuvre avec une âme. Ce n’est pas Leonardo DiCaprio qui met le film en valeur, c’est le film – son sujet et surtout sa mise en scène – qui font briller Leo.
Il y a une histoire forte et une mise en situation laissant souvent bouche bée, un militantisme écologique réel et bien intégré – l’environnement et les paysages sont sublimement filmés poussant à la contemplation et aussi comme un message subliminal du genre « la puissance des éléments » et « Le Faire corps avec les éléments pour survivre » sont habilement mise en image – et puis ce sermon d’un amérindien qui permet de mieux situer l’époque du film. Pour ce dernier point, là aussi, il y a un acte militant fort.
Ensuite. C’est « Superbement » bien filmé, il y a comme la sensation que tout ne fait qu’un. Les plans et les mouvements de caméra font vivre le film, on est dedans mais vraiment dedans (cf : la scène d’ouverture qui vous scotchera dans votre siège tant elle est immersive, ahurissante car elle fait son petit effet en plongeant le spectateur en apnée). On y est à tel point que l’on oublie presque que c’est DiCaprio à l’écran et, Tom Hardy est toujours bien à l’aise dans ce style de rôle (le tordu à fort accent, comme dans Legend). Mais avec le recul, on hallucine quand même de tout ce que Leo fait dans ce film, on a mal pour lui.
Tout est bon dans The Revenant, mais trois scènes laissent vraiment bouche bée. Un gros duel avec une grosse bébête, une grosse chute dans l’eau et la troisième est à la suite de ladite grosse chute. (- Whaowww, ahurissant, what the hell -)
Donc oui ! Cette double chasse à l’homme est ABSOLUMENT à voir. Tout dedans est à sa place, je me répète, mais l’homogénéité de l’ensemble frise la perfection et même s’il y a un faux rythme, les 2h30 passent tranquille.
Bon film !
- Film inspiré d’une histoire vraie, celle du trappeur Hugh Glass en 1823.