L’Amour flou, +++++ ♥

•Sortie France le : 10 octobre 2018 // Vu le : 18 octobre 2018
•Synopsis et bande-annonce : lamourflou (via Rezo Films/YouTube)
•Chronique :

 

—   Beaucoup d’amour – Beaucoup de bienveillance – Très (pas) adulte côté comportement, en même temps, c’est quoi être adulte !?   —

Docu-film pas du tout fiction qui peut désarçonner tant par le sujet que par la forme, intimiste bien comme il faut mais sans être voyeuriste, L’Amour flou fait passer par pas mal d’émotions. Étrangement, on en sort conquis, banane sur le visage, chose certaine pour celles et ceux qui se sentent concerné.e.s.

La fin d’un cycle où quand de la déliquescence naît quelque chose de beau, d’authentique…enfin, quand on est prêt à passer à autres, à couper quoi !
L’Amour flou nous présente une famille pas comme les autres, venant de familles pas comme les autres, dont les consolations des proches n’arrang‎ent pas les choses, surtout côté Philippe Rebbot. Vous risquez de trouver votre famille‎ très bien.
Ce film, c’est beaucoup d’instants parfois délicats où certain.e.s entendent que ce qu’ils ou elles veulent  entendre. Exemple avec ce magnifique faux espoir de speed dating au resto, moment durant lequel une certaine ‎Romane B. est sans dessus dessous surtout dans la scène juste après.
En fait, le plaisir avec ce film qui devient très spécial au fur et à mesure que son contenu se dévoile – tant côté échanges que concept – est que son public peut apprécier l’intelligence d’un grand tout mais surtout dans l’enchainement des scènes qui crée une inattendue dynamique.

‎Rancoeur, prise de bec, cohabitation, différence d’âge pour bien montrer la différence culturelle, ça pique parfois.
Ce film, thérapeuthique pour son public est au final un ‎feel good movie qui mélange à merveille dramatique et jovialité, il est très poilant, bien barge mais pas déjanté, propose des‎ rencontres pas tristes du tout, rencontres sublimées par des guests.
Entre le personnage du Directeur d’école et le jeu de Reda Kateb, l’un avec une obsession très prononcée pour le genre capillaire et l’autre pour l’espèce canine, lequel nommer « Champion » du comportement le plus étrange dans ces 1h30 de comédie loufoque ? Bon film !

 

 


 

@cineprochereviews