•Sortie France le : 24 mai 2019 __ Vu le : 27 mai 2019 •Synopsis et bande-annonce : sibyl (via Le Pacte/YouTube) •Chronique :
Un film comme un roman — Une tragédie pas vraiment grecque —Face-à-face très productif, ce rififi à Stromboli l’est peut-être trop pour une _
Une intermédiaire qui vit des instants insolites dans un monde où le superficiel est quand même très tentant, toujours la même pas effrayée par l’improvisation, Sibyl est un film ouvert à tous, mais !
Confidences de femmes, turpitudes de femmes, fragilité de femmes, des aventures de femmes, des désirs de femmes, des regrets de femmes, malgré la position délicate de la gente masculine dans ce film, je prends le risque – quitte à paraître misogyne – de qualifier Sibyl de film principalement tourné vers le public féminin…un peu comme un livre qu’aurait écrit Guillaume Musso ou Marc Lévy. (- Je vous laisse libre d’interpréter ce propos -)
Manipulation ? Qui est la thérapeute de qui au final ?
Des histoires qui s’entrecroisent, une forme de perversité narcissique, les différents portraits de femmes en détresse dans ce film, une détresse majoritairement affective, sont tantôt touchants, tantôt bof.
Le milieu du ciné, sa promiscuité, ses particularités côté compromis, Sibyl est un film dramatique pour ne pas dire mélodramatique, dont le contenu est bien géré, mais dont je ne retiendrai principalement que le tournage sur le bateau pour la dramaturge de la détresse, et Virginie Elfira.
L’instant où le propos ci-dessous – partiellement retranscrit – est tenu parlera à beaucoup, la posture surtout. Bon ciné !
« Notre vie est une fiction que nous pouvons indéfiniment refaire, car nous avons la main dessus »