•Sortie France le : 14 août 2019 __ Vu le : 15 août 2019 •Synopsis et bande-annonce : legangsterlefliclassassin-vostfr (via Metropolitan Films/YouTube) •Chronique :
Un flic très motivé qui en a de… ce que vous voudrez — Un gangster aux méthodes assez originales pour se faire respecter — Un assassin papillon de nuit, en freelance ou pas ? _
Comme le fait comprendre explicitement le titre, ce thriller c’est trois personnages.
Un jeune flic fougueux dont le toupet est très plaisant ; Un gangster que l’on voudrait détester et dont l’agression provoque un très léger quiproqo ainsi qu’une alliance pas comme les autres ; Un assassin qui a ses habitudes et qui n’aime pas qu’on la lui fasse à l’envers, donc qui s’adapte. Bref, rien de simple dans ce film.
« La honte. Un gangster qui se fait agresser ! »
L’entendre une fois c’est une chose, mais deux fois, cela résonne en la victime comme une humiliation subi et dont les répercussions s’apparentent à un affront qui gangrène son autorité. Dès lors, la traque pour trouver son agresseur devient chasse à l’homme, puis se transforme en course contre la montre, laquelle course devient un sacré bordel pas banal ou plutôt, cette drôle d’alliance par la force des choses et dans laquelle les petits détails ont beaucoup d’importance est un sacré foutoir.
Accrocheur, parfois jouissif, drôle, violent, même la mise en place malgré une petite longueur est assez fun à suivre. Pas d’intensité tout du long, mais quand elle est présente, c’est de la bonne dans cette version sud-coréenne du « Le bon, la brute et truand« qui nous présente lui aussi des méthodes peu orthodoxes.
Combats et cascades top, intrigue qui s’enrichit au fur et à mesure que le film avance, on a plus l’impression de regarder un bon polar-action qu’un film d’action pur. Ce dernier point m’amène à la conclusion suivante qui est le constat que le cinéma d’action sud-coréen n’est pas encore en passe de détrôner celui de l’occident…américain, mais que grâce à sa singularité, sa fraîcheur, sa simplicité, mais aussi son atypisme, son côté appliqué et surtout le subtile fond de moralité qui s’y trouve à chacun de ses films, on ne peut plus aujourd’hui parler de cinéma exotique. Bon film !