Buried, ++++-

2010_158_buried

 

Voyeurisme – Contortionnisme – Intimiste.


Quand un briquet et un téléphone portable deviennent les deux seuls meilleurs d’un homme dans la galère, il vaut mieux s’appeler MacGyver, sinon, se mettre à prier fort, très très fort.

Buried est un huis clos d’une tension permanente dont la perversité, bien mise en scène, met très régulièrement en apnée, noue la gorge et donne un mal de bide comme pas possible, tellement on souffre pour le gars.
Mais le pire est de s’imaginer à sa place et de se dire qu’il s’agit d’actes réels perpétrés et perpétués. Le pourquoi est tout aussi sordide.

Pendant 1h30 de pur voyeurisme – le mode de prise de vue ne nous laisse pas le choix -, Buried nous présente une autre facette de la guerre et de la cruauté humaine.
Et il y a ce finish ! Le finish est comment dire… à la hauteur de la perversité durant tout le film.
Il faut le voir pour comprendre.

 

 

  • Buried ou quand une affiche bien faite attise votre curiosité et que vous vous dites : « J’ai bien fait d’y aller ».
  • P.S :  Eviter de trop se projeter dans le film. Mal de crâne assuré. Car involontairement, on suffoque du fait que le rythme du film et son ambiance mettent en apnée.

 

@cineprochereviews

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