Zik – Aventure – Une prémonition.
Bien filmé, avec une splendide carte postale panoramique. C’est bien cru, très très réel, faut s’accrocher pour les âmes sensibles petits conseils : éviter de s’installer trop près de l’écran si vous en avez la possibilité, surtout éviter d’être accompagné par une ou des personnes que vous savez sensibles et de bien regarder à côté de qui vous vous installez. Le mieux si on est soi-même un peu sensible, mais guidé par votre côté masochiste, vous ne pouvez pas vous empêcher de voir ce film, isolez-vous ! Choisissez bien votre séance, arrivez très tôt et installez-vous à une place où vous savez qu’il y aura peu de chance d’avoir une personne à vos côtés. Et après attendez…
Système D.
Casser, couper, et liberté.
Comme avec Buried, on a l’impression d’être voyeur, sauf que là, le réalisateur a intégré une certaine poésie, beaucoup d’ironie et de dérision pour ne pas tourner en rond, même si ce n’est pas du temps réel facon Buried, oui encore ce film, l’hypperéalisme de ce film fait son effet car, apparemment, tout a été fait (équipements, environnement…). Ha oui dans les conseils, éviter de manger juste avant la séance.
James Franco, très fort fort. On n’aurait pas aimé être à la place d’Aron Ralston. En fait non !
Ce n’est pas James Franco qui est fort mais le réalisateur Danny Boyle, qui a plus que su nous faire vivre cette histoire vraie. Empathie, voyeurisme, compassion, soutenance, ressentir les conditions extrêmes.
1h34 de film pour raconter une aventure de 127h avec l’Instant tant attendu, la scène de l’amputation…20 minutes. Fort le monsieur.
- P.S : Dans une salle bondée, voir une spectatrice s’évanouir à la fameuse scène où il y une chance que vous leviez les yeux au plafond tout en serrant très fort votre accoudoir, et pas que lui, en vous disant qu’il a réellement fait çà ! Brouhhhh ! On peut comprendre le pourquoi de son évanouissement à cette spectatrice, surtout qu’elle était au premier rang. En même temps, qui cherche trouve.