L’assaut, ++++-

2011_024_l-assaut

 

Un homme qui doute – Un groupe déterminé – Des décisions décisives.

J’étais ado lorsque les faits se sont produits, et comme pour beaucoup, je les ai suivis à la télé.

Depuis lors, mes souvenirs se sont évaporés, mais je rappelle que cela m’avait marqué, surtout le dénouement avec ce membre de l’équipage qui sautait du cockpit.

C’est une chose d’avoir des souvenirs ou des bribes de souvenirs, mais c’est tout autre chose de voir les faits de la sorte, c’est-à-dire d’observer les faits à travers une reconstitution projetée dans une salle de cinéma : la préparation de l’équipe, la facilité d’intrusion à bord, la gestion en haut lieu, l’environnement familial, les otages.

Tout du long du film, mes souvenirs remontent et viennent se complémenter aux images que je scrute. Ça fait juste froid dans le dos et il y a en même temps, comme une sensation d’oppression, un mal être inexplicable. Il y a une réaction et pour beaucoup de spectateurs, il y a des chances qu’il en soit de même.
En écrivant ce ressenti, je ressens toujours cette oppression. C’est très bizarre, ce poids, cette sensation qui ralentit la respiration, alourdit la tête d’un coup, un seul !

Un peu plus léger. Le traitement de couleurs, beau, donne une plus grande sensation de réalisme, à cela, une caméra en mouvement perpétuel (steadycam) et une bande son marquant la tension. C’est pas mal fait et cela se regarde sans perdre une miette.
La durée est parfaite. Pas trop long permettant d’éviter du remplissage n’apportant pas grand chose de plus.

Après coup, on tire une conclusion. Le film est essentiellement axé sur le groupe d’intervention du GIGN et les autres, les terroristes, les otages, bof. Cela n’enlève rien à l’attractivité du film. Point de polémique inutile.

En un adjectif. Saisissant !!!

 

 

  • Inspiré de la libération par les hommes du GIGN de l’Airbus d’Air France sur l’aéroport de Marignane détourné à Alger en décembre 1994 par des membres du GIA.

 

@cineprochereviews