Black is beltza 2 : Ainhoa, ++++

•Sortie France le : 16 novembre 2022 __ Vu le : 17 novembre 2022
•Synopsis et bande-annonce : blackisbeltza2-ainhoa (via Urban Distribution/YouTube)
•Chronique :

 

Une noire qui étonne car elle parle basque — Toujours de la culture et de l’attractif côté tradition locale — Et comme la première fois, l’aventure toute tranquille de départ devient un bon gros bordel, les voyages en sus …

Voir du pays, bénéficier d’un tour d’horizon culturel sur un temps très court, s’en prendre plein les yeux – de bien des façons qui parfois sont agréablement innatendues – s’en prendre plein les oreilles aussi, cela te dit, alors Black is beltza 2,‎ begiratu (regarde).

Pas la fille de n’importe qui, on suit la métisse Ainhoa dans la découverte d’une partie de ses racines, les basques.
Cet instant propice nous invite à voir la fin des années 80 avec des guerres et des révolutions de toutes sortes, de toutes les régions du monde. Elles sont toutes évoquées, comme l’est aussi le passé heureux dans certains lieux qui ont bien changé depuis, exemple de Kaboul.

Culture, oui. Action‎, oh oui !
L’intrigue qui est entière rend curieux et le côté film d’aventure-espionnage engagé avec une certaine radicalité dans les shoots associé à de l’humour noir, ça claque !
Le dessin est toujours remarquable et il est difficile de passer outre le fait qu’il y a une plus grande application en ce qui concerne les traits féminins.

Cuba, Pamplume, Beyrouth, Kaboul, Mersine (Turquie), Marseille, en effet, on en voit du pays dans ce ‎film d’animation engagé, bien plus que le premier, on se prend un bon bouillon de culture.
Black is beltza 2,‎ le mélange des genres est toujours bien maîtrisé – cassant au passage des idées reçues que les basques sont…que basques – mais ‎merde, c’est quoi cette fin !? Bonne toile !

 

« L’amour et la révolution créent un monde nouveau »

« Il n’y a aucune révolution sans chansons »

« La haine n’aide pas à la reconstruction »

« Le monde est jeu d’échecs pervers »

« Une société ne peut être libre si ses femmes ne le sont pas »  

« Rien de tel qu’une humiliation pour provoquer des torrents de rage »

 

 


 

@cineprochereviews