Un homme amoureux – Un homme ambitieux – Un homme méticulleux.
Comprendre le fonctionnement de cet homme, s’il y a quelque chose à comprendre, avoir des explications sur certains faits, si vous voulez être ébahi mais aussi interloqué, La Conquête est pour vous.
Tout d’abord, mention spéciale à Bernard Le Coq dans le rôle de Jacques Chirac qu’il incarne à merveille, mais que dire de la prestation de Denis Podalydès sinon qu’il n’interprétait pas, mais qu’il était Nicolas Sarkozy. En effet, sur la toile, on ne voit pas l’acteur, mais bien l’homme et le politicien. Démarche, gestuelle, ton, langage.
Tout ! Denis Podalydès est impressionnant. Chapeau bas !
Puis, au-delà des excellentes prestations des deux acteurs cités précédemment, ce film est instructif :
-« Si les gens savaient sur quoi repose toute la campagne »
-« Pourvu qu’Elle ne se barre pas la veille de l’élection »
Voilà ! Un exemple d’échange entre deux conseillers du candidat Sarkozy, assez révélateur de ce qui se tramait en coulisse pendant que les chaines d’infos nous gavaient des bonnes paroles du futur Président de la République.
« Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé »
Il y a eu tout un feuilleton avant cette élection et l’après ne fut pas triste non plus.
Des faits connus de tous – par le biais des journaux – sont relatés avec une grande justesse dans ce film.
Les coulisses du pouvoir nous sont dévoilées : ascension au pouvoir, petits meurtres entre amis, jeu de dupe, les conseillers tantôt esclaves tantôt toutous, les arcanes du pouvoir français sont évoqués et montrés sans complexe, à l’image de celui du personnage principal.
- P.S.1 : La scène de la chaise est… »royale ».
- P.S.2 : Dominique Besnehard. Le retrouver dans un rôle où il est à la solde de…l’adversaire de celle qu’il coatchait lors de la campagne présidentielle de 2007, donc aussi le sien, donc « son ancien adversaire ». Un peu rancunier quand même le monsieur contre Ségolène Royal, on dirait qu’un truc n’est pas passé.